Ma carrière de football endurera aujourd’hui sa plus grande épreuve à date.  Mon trajet a commencé en Ontario et c’est terminé en Caroline du Sud presque quatorze heures plus tard.  Quoique le printemps nous fournissais une pléthore de floraisons magnifiques, il était  difficile d’apprécier la beauté que la nature nous offrait. J’étais tellement nerveuse que les papillons de ce matin semblaient s’être transformés  en aigles qui voulaient me déchirer l’estomac. Je ne savais plus s’il me tentait de vomir ou de perdre connaissance. Les paumes des mains moites, mon battement de cœur en course à pleine vitesses, il était impossible de me calmer.
Notre arrivée au campus de l’Université Newberry arrive soudainement.  Les bâtisses sont neuves, bien entretenues et m’invite chaleureusement. Je me sens un peu plus a l’aise, mais ma nervosité persiste de toute façon. Tout d’un coup, il me vient a l’idée que je pourrais me retrouver ici au mois de Septembre pour mes études universitaires. Je n’avais jamais réfléchis de façon consciente au moment ou je ne fréquenterai plus l’École St. Charles-Garnier. Le moment me semble mélancolique et un peu triste.  Je m’ennuierai certainement de mes copines, mes professeurs et mes collègues de soccer au secondaire. J’essaie de faire fuir cette idée de ma penser car nous arrivons au center sportif.  
Ici, je trouve l’équipe de football ainsi que l’entraineuse, Karrie Miller. Mon anxiété devient palpable. Je veux maintenant tout simplement me sauver, retourner a la maison et abandonner mon rêve de participer a une équipe de football collégiale aux États-Unis. Les récompenses ne sont plus assez pour me convaincre que je mérite de me retrouver parmi ces athlètes élites. La peur tente à m’immobiliser.  Je me force, en dépit de mes craintes, de procéder vers le terrain de football. Je m’aperçois que l’équipe se rassemble tranquillement alors je profite de l’occasion pour me présenter a l’entraineuse.  Elle me reconnais immédiatement, puisqu’elle m’avais observée lors d’un tournois l’année précédente.
Notre pratique débute lentement; on s’étire les muscles pour quelques minutes ensuite on se séparent en groupes de deux pour se passer le ballon entre nous. Pour les joueurs qui faisaient déjà partie de l’équipe, la pratique était familière. De ma part, par contre, me je trouvais extrêmement intimider.  Mes habiletés me manquaient, et je trouvais les taches les plus simples très difficiles.  Enfin, l’entraineuse s’aperçois que ma frustration m’empêche de jouir d’aucun succès lors des exercices prescrites.  Elle offre une pause à tous les joueurs et me demande de venir jaser avec elle un instant.  Gentiment, elle me raconte ce qui lui était arrive lors de son premier camp de sélection universitaire il y avait presque vingt ans. Elle était tellement anxieuse qu’elle avait vomit deux fois avant même que la pratique débute. Elle m’encouragea de me concentrer a mes puissances, de me calmer et de m’imaginer que je me retrouvais  a un match ou j’avais joué de mieux de mes capacités. Elle m’a conseillé d’avantage de relaxer et ne pas forcer ce qui ne me semblait pas naturel. Avec ses instruction bien établis dans ma tête, je retourne a la pratique déterminé de réussir et de lui montrer qu’elle était juste d’avoir placer sa confiance en moi.
Le reste de la pratique passe relativement vite, et je me laisse guidé par mon esprit et mes habiletés naturels.  A la fin, Karrie m’explique que j’avais maitrisé toutes les épreuves auxquelles j’avais fais face. Lorsque j’ai rejoins mon père, épuisé mais satisfaite, il me donne une grande caresse en disant. « Josee, je suis fier de ton effort. Tu me semblais perdus  jusqu'à la première pause, mais ensuite de cela tu t’es vraiment prouver capable de jouer a ce niveau ».
Mon premier camp de sélection d’équipe de football universitaire m’a enseigner une leçon très importante : quoiqu’il est certainement prudent de ne pas faire face au défis athlétiques avec un confiance arrogante, il faut toute fois se fier aux habiletés  que nous avons cultivées pendant des milles d’heures de pratique depuis un très jeune âge. Je ne fréquenterai pas l’Universite Newberry pour mes études universitaires, mais la leçon de Karrie Miller m’a fournis la confiance nécessaire pour obtenir une bourse d’étude à 100% à l’Université de Mississippi Valley au mois de Septembre. 
 
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